"La Table Bleue"

Prenez un Café emblématique fribourgeois – le Tunnel par exemple,
Décorez-en une table à l’entrée d’une nappe bleue – il paraît que c’est la couleur de la communication,
Déposez-y une machine à écrire – de celles dans lesquelles on se coinçait les doigts parfois, vous vous souvenez ?
Et un écriteau avec ces mots pour inviter les client-e-s à s’asseoir et à (se) raconter : « Permanence poétique » ou « Ouvert ».

C’est l’expérience qu’a faite Baptiste Oberson tous les jeudis matin durant un an et demi. Dans « La Table Bleue », troisième tome de la collection « La vie des gens », il raconte son expérience et les bribes de récits qu’il a rassemblés autour de la table.

"Couverture La Table Bleue"

Paru en 2019 aux éditions Faim de siècle

Ses textes et ses illustrations prêtent à sourire et à réfléchir, c’est selon. Ils disent par petites touches la réalité d’un collectif et nous rappellent avec subtilité qu’une société est un ensemble dont nous faisons partie. On n’en ressort pas tout à fait pareil.
Un peu plus humain-e.
Un peu plus conscient-e de nos solitudes qui se croisent et de ce qui nous relie.
Avec l’envie aussi de nous asseoir au Café.
Celui d’en-face, d’un peu plus bas ou d’à côté.

Quatrième de couverture :

"Je viens ici tous les jeudis matin, avec ma machine à écrire. Sur la table, je pose un mot : ouvert. J’accueille ce que les gens ont à partager. J’essaie d’être visiblement disponible, bien qu’occupé à écrire. L’activité sert de porte d’entrée, la machine encourage la discussion :
– Euh, ça existe encore ?
ou
– C’est une Hermès ?
– J’avais la même en vert."

Le livre est disponible en librairie ou directement auprès de l'éditeur.

décembre 2019